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J'ai fait ce petit strip en pensant aux nanas de "Geek Mag", un très bon fanzine que je ne peux que vous conseiller, et dans lequel j'ai déjà publié quelques trucs. Ca me fait penser qu'il faudrait que je remette la main sur l'adresse de leurs blogs. Mmm...

Après 160 heures de jeu, nous en sommes finalement venus à bout! Fini, Dark Chronicle, rangé dans sa boîte, au fond d'un tiroir, oublié! Ce jeu m'a complètement bouffé!

Avec le recul, je peux maintenant vous dire précisément ce que j'ai pensé de cette expérience. En fait, si j'avais dû noter ce jeu, je lui aurais d'abord mis 9,5/10. Arrivé aux trois quart du jeu, je lui aurais mis un 8/10. Aujourd'hui je lui mettrais bien 7,5/10.
Oui ce jeu m'a déçu. J'ai commencé par le trouver culte, et je finis par le haïr autant que je l'ai aimé.

Si comme moi, vous attendez d'un RPG qu'il vous embarque dans une grande aventure pleine de rebondissements.... Si comme moi, vous aimez qu'un RPG vous plonge dans une ambiance immersive, vous fasse ressentir des émotions variées au long d'une histoire palpitante, alors il y a de fortes chances pour que Dark Chronicle vous déçoive. En effet, passé la moitié du jeu, il n'est plus question que de donjons. Des donjons, encore des donjons... toujours des donjons. Alors on se console avec le mode de progression des armes, parfaitement huilé et addictif. Seulement, on finit par fatiguer, et lorsque le boss de fin pointe le bout de son nez, on éprouve un profond sentiment de soulagement. Et oui, fini le marathon, fini ces heures passées sans compter à faire grimper ses armes en niveaux, au fil de donjons toujours plus longs, toujours plus durs. Fini? C'est ce qu'on veut nous faire croire. Car les développeurs de Dark Chronicle, dans leur infinie bonté, on pensé à nous. Et oui: "Vous n'avez pas eu votre dose de donjons? 160 heures à casser du monstre ne vous ont pas suffit? Et bah, en revoilà une couche!"

Finalement, je ne sais même pas si on peut le désigner par le terme RPG. Pour moi, c'est presque un jeu d'action. L'histoire est sous exploitée. Très vite on oublie complètement les raisons qui nous ont poussés à l'aventure. Le concept du Géorama, si séduisant au premier abord, s'avère décevant lui aussi (trop directif). Les quêtes secondaires disparaissent bien vite, alors qu'elles donnaient du sel à l'aventure. Alors oui, on peut toujours perdre son temps à pêcher des poissons ou à les nourrir dans un aquarium (déjà que je trouve ça ennuyeux dans la vie...) mais on ne peut pas dire que ça rende la quête tellement plus palpitante.

Par contre, je dis chapeau pour le système de combat du jeu. Les combats sont dynamiques, les personnages ultra-maniables répondent au doigt et à l'oeil, le système de progression des armes est inédit et passionnant... Dark Chronicle n'est pas dépourvu de qualités, loin de là. Mais s'il peut passionner pendant les 100 premières heures, il finit par montrer ses limites.

Difficile de ne pas le conseiller pourtant, car ce RPG a tout d'un grand. A prendre avec des pincettes...

Après un week-end pluvieux passé ensemble en Bretagne, à l'occasion du festival de Perros Guirec, je me suis amusé à croquer nos amis Pat et Phil et leur fidèle lapinou, Pépito. Ces quelques petits dessins immortalisent en quelque sorte ces deux jours formidables !

Moi, il y a quelques jours, devant Animal Crossing:
"Zut (je passe les vrais mots d'insulte) j'ai complètement oublié de passer chez Nook hier, et j'ai loupé un Produit Star que j'avais pas! (je précise que depuis que j'ai commencé à joué il y a plusieurs mois, j'achète systématiquement TOUT ce que je ne possède pas déjà chez Nook, pour avoir tous les objets possible dans le jeu. Oui, je suis un malade. Pourquoi croyez-vous que je joue à ce jeu?)
"Arg, et en plus j'ai oublié d'aller voir cette c... de Girafe qui file des certificats de mode! Elle était là hier, et je suis pas allé la voir! Mais quel tâcheron!! (Je précise encore que depuis que je vais voir cette stupide girafe, elle ne me file que des certificats, et pas une seule fringue comme c'était le cas dans la version Game Cube. Alors je me dis depuis le début que lorsque j'aurai assez de certificats, j'aurai un cadeau. Or, cette foutue girafe n'a pointé que très rarement le bout de son nez depuis le début du jeu).
"OOOOH, mais qu'est-ce que je vais faire?! Pauvre de moi!! Bon, je sais. Je m'étais juré de ne jamais faire ça, mais je vais changer les paramètres de la console, pour revenir à hier à la même heure. Ni vu, ni connu, je t'embrouille. Non parce que faut pas déconner, l'heure est grave quand même!"
Donc, j'exécute mon méfait, je change la date dans les paramètres de la console. Je redémarre le jeu. Je me rends chez Nook pour quérir l'objet rare tant convoité. Il me dit que mes poches sont pleines, alors moi je jette un oeil dans mon inventaire, normal.
Et là "NOOOOOOOOOOOOON, NAOOOON, NON! Mes navets, ils ont POURRI!!" Et oui, plus de 3000 navets, l'équivalent d'environ 300 000 clochettes (la monnaie du jeu), partis en fumée pour un objet à 2000 clochettes tout moche. Et vous savez pas ce qu'il y a de plus ironique? La girafe avait disparue. Pas là, rien, que dalle, partie.
Quand on joue à Animal Crossing, il y a forcément un moment où on finit par se demander: "Mais, quand est-ce que je vais arrêter de jouer?" Puisque ce jeu n'a pas de fin, on pourrait très bien jouer jusqu'à la fin de ses jours. Seulement voilà, on se demande parfois où ça mène tout ça. "Serais-je si malheureux si mes fleurs se mettaient à faner, si mes voisins préférés quittaient le village, si je loupais un objet longtemps convoité chez Nook ou les soeurs doigts de fée?" La simple idée de voir annéanti en quelques jours, le fruit de tant de mois de labeur nous terrifie!
Il fallait bien un électrochoc pour me décider à arrêter ce jeu. Et bien ça y est, c'est fait, ouf! J'ai quand même un petit pincement au coeur quand je repense à "Belle", ma petite souris préférée, que je ne reverrai plus jamais. Je repense à ma petite maison, ce village que j'ai bâti de mes mains, et que j'arpentais par nécessité tous les matins, pour arroser mes petites fleurs hybrides, durement acquises. Ah, que de souvenirs. Bon maintenant que je suis désintoxicé d'Animal Crossing, il va falloir que je me trouve une autre droque vidéoludique. Ah ben tiens, j'en ai plein mes étagères... Gloups @__@