GTA San Andreas (PS2) - Verdict
Mon avis personnel qui n'engage que moi:
Ce qui me l’a fait acheter :
La réputation de ce jeu le précède. Sans le connaître vraiment, j'en avais déjà beaucoup entendu parler. Mais le vrai choc a été de le voir tourner chez un ami. J'ai été frappé par la sensation de liberté qui s'en dégageait. De mon humble expérience de joueur, je n'avais jamais vu ça.
Premières impressions :
Qu’est-ce que c’est dur !! Qu’il s’agisse de conduire un véhicule, de viser une cible ou d’échapper à des tirs ennemis, tout est une épreuve dans GTA. La faute à une maniabilité plutôt obscure. Il vous faudra un certain temps avant de maîtriser le maniement de la caméra, et cesser de systématiquement la diriger dans les choux. Vous vous ferez descendre en pleine séance de lèche-vitrine, avant même de comprendre d’où venaient les tirs. Et oui, il ne fallait pas croiser le chemin des "Ballas", un des gangs les plus agressifs de la région ! Vous plierez votre voiture au premier poteau rencontré sur le bord de la route. Vous tuerez tous les passants (et pourquoi pas quelques représentants de la loi au passage) à 200 mètres à la ronde, avant d’atteindre les deux pecnots du gang adverse que vous visiez. Vous en serez bien vite réduits à tabasser des petites vieilles pour leur piquer leur monnaie (à peine de quoi se payer un hot dog) à moins que ce ne soient elles qui vous descendent ! Que dire des missions qui vous donneront vite du fil à retordre. Moi qui n’étais pas habitué à ce genre de jeu, je peux vous dire que j’en ai bavé. J’ai fini par jeter l’éponge…pour un certain temps seulement. Car j’ai repris les manettes avec une idée fixe : mâter la bête ! Ce jeu doit vraiment avoir un truc que les autres n’ont pas…
Après 70 heures de jeu :
En fait, j’ai joué beaucoup plus de 70 heures. Seulement voilà, dans GTA San Andreas, quand on meurt ou qu’on se fait capturer par la police, on perd de l’argent et toutes ses armes. Pour éviter ça, je revenais à ma dernière sauvegarde. Le temps de jeu affiché ne correspond donc pas à la réalité. J’ignore combien d’heures il va encore me falloir pour venir à bout du jeu, mais j’en ai déjà fait pas mal le tour.
Oui, je suis parvenu à dompter la bête, enfin ! La caméra n’a plus de secrets pour moi, je suis devenu un as du volant et un flingueur professionnel. J’ai déclenché une série de guerres de gangs, ce qui m’a permis d’étendre mon territoire et d’amasser une petite fortune. J’y ai également gagné un bon paquet d’armes diverses et de munitions, ainsi qu’une bonne dose de « respect ». Bref, je suis devenu un vrai killer body-buildé à qui il ne faut surtout pas chier dans les bottes. Avec la fortune que j’ai pu rassembler, je me suis payé quelques propriétés qui sont autant de planques dispersées aux quatre coins de la carte. Ca peut vous sauver la vie quand vous êtes poursuivis par la moitié des effectifs de police du coin !
Côté gameplay, c’est toujours un peu la misère. Rien n’est vraiment fait pour faciliter la tâche au joueur à qui il faudra souvent une bonne dose d’entraînement pour arriver à une certaine maîtrise. Si vous peinez encore à diriger une voiture ou une moto-cross, attendez de vous retrouver aux commandes d’un hélicoptère… C’est assez décourageant parfois.
Les missions quant à elles, sont toujours très diversifiées. Les développeurs du jeu ont tout fait pour varier les plaisirs à ce niveau-là. Elles peuvent s’avérer très corsées, mais avec un peu de maîtrise on finit par s’en tirer avec une relative aisance, même s'il en reste quelques-unes encore trop ardues à mon goût (je pense notamment à une mission qui consiste à détruire une myriade d’avions à l’aide d’une mitrailleuse pour le compte de "Zero").
Le dernier reproche que je ferais au jeu, c’est l’absence totale de personnalité du personnage que l’on incarne (son nom est « CJ »). Il est censé être le « grand frère », le type le plus respecté de la région (si on se débrouille bien) qui fait régner la terreur en jouant du flingue un peu partout. Pourtant, il se transforme assez vite en larbin sans cervelle, prêt à rendre service au pecnot du coin en assassinant de pauvres types sans défense. Avouons que tout ça n’est pas très crédible, et conduit à nous éloigner un peu du personnage que l’on est censé incarner.
On passe malgré tout d’excellents moments, si l’on met de côté les frustrations inhérentes au gameplay capricieux et la difficulté de certains passages du jeu.
En conclusion :
Ce jeu est violent, c'est vrai. Il n'est pas à mettre entre toutes les mains. J'ai pourtant été bien plus choqué par certains dialogues vraiment crus. Il n'en reste pas moins un excellent jeu unique en son genre. J'ai apprécié la sensation de liberté, les dialogues très bien écrits et souvent très drôles, la grande diversité des véhicules disponibles, l'inventivité des missions toujours variées, l'ambiance très forte du jeu qui ne laisse pas indifférent... Difficile d'en énumérer toutes les qualités. Reste qu'il n'est pas facile à dompter, mais le jeu en vaut la chandelle! En verrai-je un jour le bout... ?
Mes Films Cultes: ZOOLANDER
Sortie en salles: 2001
Ce film est l'adaptation en long métrage de deux courts métrages réalisés par Ben Stiller (qui signe le scénario avec Drake Sather) à l'occasion des "Fashion Awards" de 1996 et 1997.
Snif, ça fait quelque chose quand même...
J'ai fini mon carnet de croquis!
Je m'étais toujours dit que les carnets de croquis, c'était pas mon truc. Je préférais dessiner sans pression sur des feuilles volantes, plutôt que sur un beau bouquin tout exprès fait pour ça. Seulement, les feuilles volantes c'est sympa mais c'est envahissant. Au bout d'un moment on ne sait plus comment les ranger, et puis c'est pas pratique quand on aime dessiner n'importe où, n'importe quand. Alors je me suis trouvé un petit calepin bidon à deux balles, pour éviter le côté carnet de croquis de luxe qui paralyse. Là-dessus au moins, je n'aurais pas peur de gribouiller ou d'arracher des pages.
Je suis plutôt fier d'être arrivé au bout d'un carnet de ce type pour la première fois de ma vie. A l'intérieur, près de 180 pages de dessins en tout genre réalisés au stylo "Pilot". A la maison devant la télé ou en voyage aux quatre coins de la France, au saut du lit ou avant le dodo... Tout est bon pour griffonner! Il va sans dire que j'en ai déjà démarré un nouveau...
TOKYO JIHEN - album: "Kyouiku"
Voici mon groupe Japonais préféré, si ce n'est mon groupe préféré tout court. Vous y reconnaîtez la voix de Ringo Shiina (qui a suspendu sa carrière solo). Les musiciens sont au nombre de quatre, et tous extrêmement talentueux. "Kyouiku" est leur premier album sorti fin 2004. Il contient quelques-uns de leurs meilleurs morceaux écrits à ce jour, dont "Sounan" (ma chanson préférée). (Cliquez sur les liens ci-dessous pour écouter l'extrait)
01- Ringo No Uta
02- Gunjo Biyori
03- Nyuusui Negai
04- Sounan
05- CRAWL
06- Genjitsu Ni Oite
07- Genjitsu Wo Warau
08- SERVICE
09- Ekimae
10- Omatsuri Sawagi
11- Bokoku Jousho
12- Yume No Ato
Site officiel de Tokyo Jihen: http://www.kronekodow.com/